Teeth, si vous n'en avez pas entendu parler, c'est l'histoire d'une jeune fille qui découvre dans des circonstances assez peu agréables qu'elle a des dents à l'interieur du vagin. Histoire qui partirait d'un mythe présent dans de nombreuses cultures, de cette femme monstrueuse ayant un vagin denté, expression d'une peur masculine face à la sexualité féminine. Bref, c'est assez bien trouvé jusqu'ici.

Je ne peux pas dire que je n'ai trouvé aucun intéret à ce film. Les acteurs sont irréprochables. Crédibles, doués etc... Seulement il y a certaines choses que j'ai trouvé maladroite, comme cette obstination à nous montrer les cheminées de la centrale du coin, quatre ou cinq fois si je ne me trompe pas, un peu comme un panneau clignotant qui se chargerait de faire comprendre au spectateur le pourquoi de cette mutation étrange. Oui, d'accord, une fois ou deux ça explique, quatre fois ça gonfle carrément. On nous bassine avec la centrale alors que certains détails sont fortement laissés à deviner aux spectateurs. On rajoute à ça deux ou trois clichés dans le genre : amour du frère pour sa soeur qui ne l'est en fait pas, traumatism inconscient de son sexe qu'il devine dangereux et qui le pousse, adolescent, à avoir des relations perturbées avec les filles.

Ce qu'il y a c'est que le réalisateur semble avoir voulu mettre en gras certaines choses du film, du coup ça devient un peu gros comme une maison. J'ai eu l'impression de peu de subtilité et de voir carrément les ficelles du film.

Pour finir, je n'ai jamais trouvé beaucoup d'intéret au gore (à tort peut-être) et je me dis que certains plans auraient largement pu être évités. Suggérer c'est bien aussi.

Bref, un peu mittigée pour ce film. Qui est à voir tout de même, qui n'est pas complètement ininteressant.

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If you really love, then let's make a vow. Right here, together, right now. Okay ? Allright, repeat after me.

I'm gonna be free. And I'm gonna be brave. Good. I'm gonna live each day as if it were my last. Fantasticlly, courageously, with grace. And in the dark of the night. And it does get dark, when I call a name, it'll be your name. What's your name ? Nevermind, let's go. Everywhere, even now, we're scared. 'Cause it's life. And it's happening, it's really really happening. Right now.

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- Ça fait que colmater les brèches.

- Quelles brèches ?

- Ben les siennes, vous voyez pas qu'elle est félée de partout ? Ah non, allez colmater ailleurs, non merci.

- Mais vous êtes qui vous ?

- Une fée. Ça s'voit pas ?

Je n'ai jamais été très douée pour faire la promotion des films que j'aime, encore moins pour décrire avec exactitude ce qui fait que je les ai tellement aimé. Essayons quand même.

Il y a d'abord Vanessa Paradis : Adèle. Cette naïveté, cette innocence magnifique et cette simplicité. Surement est ce là un de ses plus beau rôles. Puis il y a Daniel Auteuil en sauveur mysterieux, avec une force dans le regard, un feux indescriptible. C'est un film sensuel, et vraiment beau.

Petit bémol tout de même pour la fin que je trouve un peu cucu. Mais bon, on ne peut pas tout avoir, le reste du film est magnifique.

Génial !